Toyota Supra Mark 4 : un mythe roulant, symbole de la toute puissante industrie automobile japonaise. Devenu une icône grâce à la franchise Fast & Furious. La Supra MK4 demeure l’éternelle rivale de la Nissan Skyline R34. C’est aussi l’un des modèles préférés des préparateurs. Car oui, la Toyota Supra Mk IV c’est des lignes inoubliables et un moteur qui n’a rien à envier à la RB26 DETT de chez Nissan : la 2JZ-GTE. Retour sur l’histoire de cette plantureuse voiture.
Une réponse à Godzilla
Attention ici, il est question d’une rivalité avec un autre monstre de l’industrie japonaise, la Nissan Skyline GT-R R32, Godzilla pour les puristes. Dans sa version basique, la Toyota Supra n’est pas un monstre indomptable : c’est une GT, une sportive qui avale les kilomètres sans mal, le tout dans un confort digne d’une limousine. Voilà pour la gentille Supra. Méchante ? Elle l’est assurément si vous savez y faire avec elle. Sur le site Cligno.fr, le monde de l’automobile n’aura plus aucun secret pour vous.
À sa sortie, la Supra était un bide commercial en Europe. Ce n’est que bien des années après l’arrêt de sa production que la voiture a eu la reconnaissance qu’elle méritait de la part du public européen. Des arguments elle en a des tas : des lignes et une courbe galbée, un spoiler arrière de série d’une élégance rare, qui surplombe une sortie d’échappement aussi grosse qu’une tête ! L’intérieur de la Supra n’a rien de spécial comparée à ses concurrentes. Par contre, le design de la planche de bord évoque grandement le cockpit d’un avion de chasse. Une instrumentation généreuse (notons tout de même l’absence de pression de turbo et la jauge de la température d’huile sur les premiers modèles) tournée vers le conducteur uniquement.
La 2JZ-GTE pour faire des miracles
Nissan possède ses RB26, Toyota dispose de ses six cylindres en ligne 3.0L (biturbo), la 2JZ-GTE. 280ch au Japon, un petit peu plus de 300 en Europe et aux États-Unis. La réputation de ce bloc ? En deux ou trois coups de tournevis, le bloc de 280 chevaux délivre deux à trois fois sa puissance initiale ! Le tout sans rien changer au moteur ! Les préparateurs en savent quelque chose : pour avoir 600ch, il suffit d’une clé de 10, d’une pince et d’un tournevis pour en faire une dinguerie sur quatre roues !
Bloc moteur entièrement en fonte, un vilebrequin capable de supporter une puissance de plus de 800ch, une culasse en aluminium pour un refroidissement optimisé et des gicleurs d’huile dans la partie basse du moteur, comme sur une voiture de course. Bref, vous avez là le sleeper ultime. La cerise sur le gâteau, une boite de vitesse d’origine qui encaisse sans sourciller plus de 900Nm de couple !
